Le jeudi 8 mars nous avons eu l’agréable surprise de recevoir au siège d’ALCHI la visite d’un conseiller municipal de la communauté de communes de Guingamp, accompagné de proches, pour se plaindre d’un soit-disant mauvais traitement que nous leur ferions en les considérant comme des marchands de sommeil : est-ce notre faute si des logements dont ils sont propriétaires et qu’ils louent ont été contrôlés par l’ARS et n’ont pas été jugés conformes au règlement sanitaire départemental ?
Nous avons également appris que l’ARS ne servait à rien et que ses agents, qui rappelons-le sont assermentés, ne sont pas partiaux et prennent partie contre ces pauvres propriétaires qui ne demandent rien à personne. Ce genre de saillie est quand même étonnant pour un élu qui selon ses dires songerait à se présenter sans étiquette aux prochaines législatives, mais nous ne sommes plus surpris vu la morgue dont ils font preuve à notre égard… Nous savons maintenant également que nous « faisons chier » énormément d’élus du côté de Guingamp et dans le département, ce qui nous ne pouvons le cacher plus longtemps nous fait quand même très plaisir !
Enfin, il paraîtrait également que nous, l’association ALCHI, profitons de la misère des gens pour nous enrichir, et franchement celle-là a fini de nous plier en deux. ALCHI ne vit que de dons, provenant de très peu de personnes, parce que tout le monde s’en fout de ceux qu’ils nomment les parasites, les bons à rien, les profiteurs de la société. Pour nous, nous ne le répéterons jamais assez, les parasites sont les marchands de sommeil et loueurs de taudis qui se gavent, non pas sur le dos des locataires qui ont très peu de moyens, mais sur le dos de tous les contribuables car la grande majorité du loyer est payé par la CAF, qui préfère faire la chasse aux petits (les soit-disant fraudeurs aux allocations familliales) qui ont droit à une liste rouge/noir alors que les gros (loueurs de taudis et autres logements insalubres) n’ont pas le droit à la même considération, sinon comment serait-il possible qu’on retrouve souvent les mêmes propriétaires ?
Bien évidemment ce coup de pression, agrémenté de menaces de procès pour diffamation (!?), ne fait que redoubler notre volonté d’aller rechercher les responsabilités là où elles sont, que ce soit chez tous les propriétaires qui profitent de la misère des autres ou les élus, qui sont partie prenante ou qui laissent faire. Pour nous, les politiques qui sont en place depuis des décennies ou depuis peu, qui ne font rien (sauf peut-être à essayer de nous mettre des bâtons dans les roues) ont spolié les droits de ceux qui étaient, et sont toujours, dans la misère.