Lettre ouverte à M Salliou maire de Pabu
Monsieur le Maire,
En date du 18 octobre 2013 dans un article de Ouest-France et concernant ALCHI, vous attendiez « de cette association qu’elle soit d’avantage respectueuse des parties prenantes » et bien entendu vous n’envisagiez pas de nous subventionner, chose que nous ne vous avons d’ailleurs jamais demandée.
En date du 05 décembre 2014 ALCHI, mandatée par M. Piel, a demandé l’intervention en urgence de l’ARS sur la commune de PABU pour un immeuble non relié au réseau d’eau potable avec les excréments de la fosse sceptique qui se déversent dans le jardin : trois logements loués sont concernés !
ALCHI vous demande à son tour d’être respectueux, non pas de nous, mais du règlement sanitaire départemental et notamment de l’article 15 du RSD. Nous vous demandons de faire une mise en demeure à ce marchand de sommeil, alors à ce moment là vous pourrez dire et prétendre que vous avez au moins essayé de lutter pour l’habitat décent pour tous. Quand on voit des maires complices (au moins par inaction) des loueurs de taudis, comment voulez-vous qu’une association comme la notre, fondée par les plus démunis et qui revendique haut et fort le logement décent pour tous et surtout pour les plus fragiles, soit respectueuse de tels élus ?
Pour les élus du département toutes tendances confondues, ALCHI est irrespectueuse des parties prenantes. Pour la CAF, ALCHI est injurieuse car nous l’avons dénoncée avec son complice le Conseil Général qui finance et favorise l’habitat indigne dans le département des Côtes d’Armor, déclaré par l’Agence Régionale de Santé comme étant le plus sinistré de la région Bretagne.
Par le mandat que vous ont confié vos électeurs, votre devoir et vos obligations sont de mettre en demeure ce marchand de sommeil, il en va de la dignité des locataires ainsi que de la votre. Nous allons défendre ce dossier devant le TI de Guingamp où la propriétaire en répondra devant la justice : rendez-vous est pris !
Dans cette attente, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Maire, nos salutations distinguées.
Affaire PIEL – Rapport ARS